
Comment traiter les blessures contondantes et les blessures sportives
Les blessures contondantes se manifestent souvent sous forme d’ecchymoses, d’élongations ou d’entorses avec ou sans hématomes. Elles sont particulièrement fréquentes dans le sport. Cependant, des mouvements inhabituels et brusques, des chutes ou des chocs peuvent également entraîner des blessures contondantes au quotidien. Dans cet article, vous découvrirez les blessures les plus typiques, l’efficacité de la méthode GREC comme traitement de premiers secours, les différentes méthodes de traitement et vous apprendrez à réduire le risque de blessure.
Contenu de l’article :
- Comment éviter les blessures sportives
- La méthode GREC - Le traitement de premiers secours après une blessure
- Ce qui aide en cas d’ecchymose (hématome)
- Ce qui aide en cas de claquage
- Ce qui aide en cas de contusion musculaire
- Ce qui aide en cas d’ecchymoses, de contusions ou de meurtrissures
- Ce qui aide en cas d’entorse (distorsion)
- Ce qui aide en cas d’élongation
- DUL-X COOL CONSOUDE COMP. GEL COOL - Il agit là où ça fait mal
Comment éviter les blessures sportives
Que ce soit en jouant au football, en faisant du jogging ou du tennis: Les blessures sportives comme les déchirures ligamentaires, aux chevilles ou aux genoux sont vite arrivées. De nombreux traumatismes dits contondants peuvent toutefois être évités si l’on prend les mesures adéquates.

S’échauffer d’abord, s’étirer ensuite :
Les muscles échauffés et donc bien irrigués sont plus élastiques. Chaque entraînement doit donc être précédé d’un léger échauffement. Certains gels avec effet chauffant permettent également de préparer les muscles à l’effort physique. Des exercices d’étirement doux suivent l’échauffement; ils permettent de rendre les muscles plus souples et plus performants. Ce n’est que dans les sports qui exigent une mobilité extrême (p. ex. la gymnastique de compétition) qu’il est important de s’étirer en conséquence, car les muscles étirés se contractent moins efficacement. Il est préférable de planifier les étirements à la fin de votre entraînement ou, mieux encore, comme unité d’entraînement séparée.
Un équipement adéquat :
Portez les chaussures adaptées : les magasins spécialisés vous fourniront de précieux conseils sur par exemple des chaussures de course dotées d’un bon amorti pour le jogging, le bon casque pour faire du vélo ou l’équipement de ski optimal pour les débutants et les skieurs confirmés, adapté à la taille et au poids.
Être attentifs aux signes de notre corps :
Des signes d’épuisement et de douleurs à l’effort, par exemple, signifient: Faire des pauses. Vous réduisez ainsi le risque de surcharge musculaire et articulaire.
Respecter les limites de charge :
Les phases de récupération sont aussi importantes pour l’entraînement que l’entraînement lui-même. Ce n’est qu’à ce stade que les muscles se développent et que le corps peut se ressourcer en nouvelles énergies. Prévoyez un entraînement varié et des pauses de repos.
La méthode GREC - Le traitement de premiers secours après une blessure
GREC est l’abréviation de Glace, Repos, Élévation et Compression. Il s’agit d’une règle mémotechnique pour les mesures de premiers secours après une blessure. Vous pouvez ainsi prodiguer les premiers soins en cas de blessures contondantes et de blessures sportives comme des contusions, déchirures et entorses, soulager la douleur et éviter des conséquences plus graves :
Repos
Glace
Compression
Élévation
- Repos - interrompre l’activité en cours. Continuer malgré la douleur peut aggraver les blessures. Qu’il s’agisse d’une entorse ou d’une contusion, commencez par immobiliser la partie du corps concernée.
- Glace - si possible, refroidir la zone blessée. Cela soulage la douleur et peut réduire les enflures. Pour éviter gelures ou hypothermie, placez un linge en guise de barrière sur la zone blessée, puis appliquez par exemple des patchs de refroidissement ou de la glace. Des pommades ou gels rafraîchissants peuvent être utiles en cas de blessures contondantes.
- Compression - un bandage élastique de compression peut être judicieux en cas de blessures contondantes telles que des ecchymoses. En effet, une compression adéquate peut limiter les hématomes et les enflures.
- Élévation - si possible, surélever légèrement la zone blessée. Le corps peut ainsi évacuer plus facilement l’excès de sang des hématomes et de liquide tissulaire, par exemple.
Ce qui aide en cas d’ecchymose (hématome)
Les chocs, les chutes ou les blessures peuvent provoquer des hématomes, plus connus sous le nom d’ecchymoses: Lorsque les tissus sont comprimés, les vaisseaux sanguins sous la peau éclatent et le sang s’écoule dans les tissus environnants. Vu de l’extérieur, on remarque tout d’abord comme une coloration rouge, puis bleue ou violette de la peau. La zone est douloureuse et peut éventuellement enfler. Selon l’importance de l’hématome, sa couleur évolue en fonction du pigment sanguin qui est éliminé dans un délai d’environ 14 à 21 jours :
Dégradé de couleurs dans l'hématome
Rouge
L’hématome est encore très frais et montre la couleur rouge de l’hémoglobine, le pigment du sang.
Rouge foncé à bleu
Le sang coagule dans les tissus. L’oxygène se sépare de l’hémoglobine.
Marron à noir
Le sang coagulé est décomposé. L’hémoglobine se transforme en biliverdine, un produit de dégradation.
Vert foncé
Le produit de dégradation, la biliverdine, est responsable de la coloration verdâtre.
Jaune à brun
De la biliverdine résulte le produit de dégradation bilirubine. La coloration montre que l’hématome est presque entièrement guéri.
Faut-il appliquer du chaud ou du froid sur un hématome ?
En cas d’hématome récent, il est judicieux d’appliquer les mesures de la méthode GREC et donc de refroidir d’abord la zone. En cas de petites ecchymoses, appliquer de manière ciblée des pommades ou des gels à effet rafraîchissant contre les hématomes peut aider. Le refroidissement entraîne une contraction des vaisseaux sanguins, ce qui réduit la quantité de sang qui peut pénétrer dans les tissus environnants. Dès le 2e jour, le chaud aide le corps à mieux éliminer le sang désormais coagulé.
Quand un hématome est-il dangereux ?
Vous devez consulter immédiatement un médecin dans les cas suivants :
- Chez les personnes souffrant de troubles de la coagulation, des ecchymoses peuvent se former même sans impact externe.
- En cas d’hématomes très importants - ceux-ci peuvent déclencher des symptômes de choc tels que sueurs froides, tremblements.
- En cas de blessure à la tête accompagnée de nausées, de vertiges ou de perte de conscience, cela peut indiquer la présence d’une hémorragie cérébrale.
- En cas de formation de durcissements: si l’hématome ne se résorbe pas complètement, il peut former une capsule et exercer une pression douloureuse sur les nerfs. Un médecin prescrira le traitement adéquat pour résorber un hématome durci.
Ce qui aide en cas de claquage
Une élongation musculaire extrême peut entraîner une déchirure d’une ou plusieurs fibres musculaires. On parle alors de claquage musculaire. Les claquages musculaires au niveau du mollet ou de la cuisse surviennent souvent lors de la pratique de sports impliquant une charge musculaire élevée et des mouvements brusques comme ceux du football ou de la course de courte distance (sprint).
Symptômes
- Douleur soudaine et vive
- Possibilité d’enflures et d’hématomes
- Perte de force dans le muscle concerné et limitation des mouvements
Facteurs de risque et causes
- Muscles soumis à une charge excessive et refroidis (par exemple, en raison d’un échauffement insuffisant ou absent)
- Effort soudain et intense sur les muscles
- Blessure antérieure non guérie
- Coup/coup de pied porté au muscle
Traitement
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Ménager le muscle concerné
- Application d’un bandage adhésif par du personnel médical spécialisé
- Dans les cas plus graves, physiothérapie et / ou chirurgie
Temps de guérison
- Selon le nombre de fibres musculaires déchirées, environ 2 à 12 semaines avant que le muscle puisse à nouveau être sollicité pleinement
Ce qui aide en cas de contusion musculaire
Dans le langage courant, le terme «contusion musculaire» désigne un coup violent qui provoque une forte contusion, surtout au niveau de la cuisse ou du genou. La blessure est souvent accompagnée d’un hématome en forme de sabot, comme si un cheval avait donné un coup de pied. Un claquage peut également être la conséquence d’une contusion musculaire. La blessure est typique des sports de contact comme le football, le hockey ou le basket-ball.
Symptômes
- En général, un gros hématome, qui peut aussi n’apparaître que quelques jours plus tard
- Enflure et durcissement dans la zone concernée
- Douleurs croissantes dans les premières minutes et heures
- Limitation des mouvements
- Dans les cas graves, troubles de la sensibilité tels qu’engourdissements, picotements, brûlures
Causes
- Impact direct de coups, de coups de pied, de chocs ou d’impacts physiques
Traitement
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Médicaments analgésiques et anti-inflammatoires
- Gels rafraîchissants le premier jour
- Application de bandages adhésifs (taping) par des orthopédistes sportifs et des physiothérapeutes
Quand consulter un médecin
- En cas de saignement important, très rapidement après l’accident
- En cas de douleurs fortes et persistantes
- En cas d’enflures importantes et de troubles de la sensibilité
Ce qui aide en cas d’ecchymoses, de contusions ou de meurtrissures

Les ecchymoses, également appelées «contusion» en médecine, et les meurtrissures sont dues à des chocs violents et contondants sur les tissus. Les ecchymoses articulaires typiques incluent celles résultant de chutes ou de chocs aux genoux, aux coudes ou aux chevilles. Si les tissus sont détruits par la blessure, il s’agit d’une meurtrissure.
Symptômes
Selon la gravité de l’ecchymose, des douleurs à l’endroit concerné, éventuellement des enflures et une limitation des mouvements peuvent survenir. Les processus de régénération peuvent ressembler à des inflammations, qui peuvent entraîner des enflures et des douleurs supplémentaires.
- Ecchymose légère: sans saignement ni enflure
- Ecchymose sévère (contusion): Enflure et hématome, le cas échéant, bosse palpable sous la peau
- Meurtrissure : comme une ecchymose sévère qui a détruit des tissus supplémentaires
Causes
- Coup, chute, choc, chute d’objets
- Souvent dans des sports comme le football et le hockey sur glace
Traitement
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Médicaments analgésiques et anti-inflammatoires
- En cas d’ecchymose et/ou meurtrissure sévère avec un gros hématome, une ponction peut être nécessaire
Temps de guérison
- En cas d’ecchymoses légères, quelques jours à quelques semaines En cas d’ecchymoses ou de meurtrissures sévères, 4 semaines ou plus.
Faut-il appliquer du chaud ou du froid ?
Le froid peut être judicieux dans un premier temps pour réduire les enflures. Si elles ont disparu, le chaud peut ensuite être bénéfique: Il favorise la circulation sanguine et donc les processus de régénération dans le corps. Des pommades spéciales offrent un effet rafraîchissant ou chauffant souhaité. Vous pouvez les appliquer de manière ciblée et accélérer ainsi la guérison.
Ce qui aide en cas d’entorse (distorsion)
Contrairement à une contusion, une entorse entraîne la torsion d’une articulation au-delà de l’amplitude normale de mouvement. Cela peut entraîner un étirement excessif des ligaments et de la capsule articulaire et provoquer de petites déchirures fibreuses. Dans le pire des cas, cela peut entraîner une déchirure ligamentaire. Pour désigner ce type d’entorse, les médecins parlent également de «distorsion», ce qui signifie «torsion». Les genoux et les chevilles sont notamment souvent touchés, les poignets le sont plus rarement.
Symptômes
- Douleur immédiate, violente et lancinante au niveau de l’articulation concernée
- Enflure importante
- Souvent accompagnée d’un épanchement de sang (hématome)
- Fonction limitée de l’articulation
Causes
- Des mouvements de rotation souvent inhabituels, rapides et puissants, qui étirent excessivement les ligaments, par exemple en cas de «torsion»
Traitement
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Ménager l’articulation concernée, notamment à l’aide d’un bandage stabilisateur
- Médicaments analgésiques et éventuellement anti-inflammatoires
- Rarement: chirurgie, par ex. en cas de déchirure des ligaments
Faut-il appliquer du chaud ou du froid ?
Le froid peut être judicieux dans un premier temps pour réduire les enflures. Si elles ont disparu, le chaud peut ensuite être bénéfique: Il favorise la circulation sanguine et donc les processus de régénération dans le corps. Des pommades spéciales offrent un effet rafraîchissant ou chauffant souhaité. Vous pouvez les appliquer de manière ciblée sur les zones d’entorse et accélérer ainsi la guérison.
Ce qui aide en cas d’élongation
Si les muscles ou les tendons sont trop sollicités, ils peuvent se distendre. On parle alors de claquage. Les muscles du dos, des cuisses et des mollets sont particulièrement touchés par les claquages, tout comme les ligaments. Si le muscle est tellement étiré qu’une ou plusieurs fibres se déchirent, on parle de claquage.
Symptômes
- Douleurs de type crampe dans le muscle concerné, par ex. tiraillement violent à l’intérieur de la cuisse en cas d’élongation de l’aine ou de l’adducteur
- Muscles durcis
- Mobilité réduite
- Le cas échéant, avec un épanchement de sang (hématome)
Causes
- Surcharge musculaire, par exemple parce que l’on ne s’est pas entraîné ou que l’on a renoncé à s’échauffer avant de faire du sport
Traitement
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Ménager le muscle concerné
- Médicaments analgésiques et éventuellement anti-inflammatoires
Faut-il appliquer du chaud ou du froid
Le froid peut aider à réduire l’enflure au début. Si elles ont disparu, le chaud peut ensuite être bénéfique: Il favorise la circulation sanguine et donc les processus de régénération dans le corps. Des pommades spéciales offrent un effet rafraîchissant ou chauffant souhaité. Vous pouvez les appliquer de manière ciblée sur l’entorse et accélérer ainsi la guérison.
Que faire en cas d’inflammation ?
Les blessures contondantes peuvent également s’accompagner d’une inflammation. Des rougeurs, des gonflements marqués ou une surchauffe de la zone ainsi que des douleurs pulsatives peuvent indiquer une inflammation de la zone affectée. Ce qui aide :
- Méthode GREC en guise de premiers soins
- Boire suffisamment
- Pommades, gels ou comprimés analgésiques et anti-inflammatoires
- Consulter un médecin en cas de douleurs persistantes, aggravées ou pulsatives
DUL-X COOL CONSOUDE COMP. GEL COOL - Il agit là où ça fait mal
Ce gel a un effet rafraîchissant, il apaise la douleur, décongestionne et favorise la guérison en cas de blessures contondantes. Ce complexe de 5 plantes à base d’arnica, de consoude, de marronnier d’Inde, de romarin et de menthe poivrée est un médicament autorisé et disponible exclusivement en pharmacie et droguerie. Lire la notice d’utilisation.
Remarques importantes
Les causes des blessures contondantes et des blessures sportives sont aussi variées que leurs symptômes. Pour les premiers soins, appliquez la méthode GREC. Vous éviterez ainsi de graves séquelles et atténuerez les douleurs et les gonflements. En cas de troubles persistants ou de blessures graves, demandez impérativement un avis médical. Consultez également votre médecin au sujet de la prise de médicaments analgésiques et anti-inflammatoires.
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